Concert de l'ensemble instrumental Volutes en son jardin de l'Escale ce soir.
La salle était pleine à craquer, était-ce pour entendre Mozart et Chostakovitch, ou un programme dédié à la catharsis ?
En tout cas, nous féliciterons sans ménagement l'ensemble des protagonistes réunis sur le plateau. Remarquables solistes dans la symphonie concertante de Mozart pour alto et violon - Muriel et Jean-Philippe Bardon -, qui ont brillé par leur sensibilité et engagement autant que par leur capacité à jouer ensemble. On entend une partition du viennois particulièrement vigoureuse, pleine de vitalité et d'où sourd une inquiétude certaine.
La complexité des sentiments était à l'ordre du jour ce soir, avec cette symphonie de chambre adaptée du troisième quatuor de Chostakovitch. Un quintette de bois efficace y renforce la vingtaine de cordes - violons fermes, deux contrebasses ! - pour donner au mieux une série d'ambiances qui rappellent les grandes symphonies "staliniennes". On pense, notamment dans l'utilisation des instruments à anches doubles, hautbois, cor anglais, basson, dans la forme, à la huitième, composée pendant la guerre.
La direction d'Etienne Bardon fait des merveilles, toute de rythmicité et fait ressortir la pleine dynamique de cette oeuvre saisissante. Bravissimo maestro !!
En tout cas, nous féliciterons sans ménagement l'ensemble des protagonistes réunis sur le plateau. Remarquables solistes dans la symphonie concertante de Mozart pour alto et violon - Muriel et Jean-Philippe Bardon -, qui ont brillé par leur sensibilité et engagement autant que par leur capacité à jouer ensemble. On entend une partition du viennois particulièrement vigoureuse, pleine de vitalité et d'où sourd une inquiétude certaine.
La complexité des sentiments était à l'ordre du jour ce soir, avec cette symphonie de chambre adaptée du troisième quatuor de Chostakovitch. Un quintette de bois efficace y renforce la vingtaine de cordes - violons fermes, deux contrebasses ! - pour donner au mieux une série d'ambiances qui rappellent les grandes symphonies "staliniennes". On pense, notamment dans l'utilisation des instruments à anches doubles, hautbois, cor anglais, basson, dans la forme, à la huitième, composée pendant la guerre.
La direction d'Etienne Bardon fait des merveilles, toute de rythmicité et fait ressortir la pleine dynamique de cette oeuvre saisissante. Bravissimo maestro !!
Christian Wolff
Concert du 1er février 2018 à l’Escale
